« Les Méditations », Ibn Al Qayyim,

Publié le 24 Juin 2012

 

 

 

 


Dix choses, desquelles on ne tire aucun profit, sont inutiles !!

Une science que l’on ne met pas en pratique; 

Une œuvre dénuée de toute sincérité et non conforme à la Sunna; 

Des biens que l’on ne dépense pas, dont le propriétaire ne jouit même pas dans ce bas monde et qu’il n’investit pas non plus dans l’au-delà; 

Un cœur vide de l’amour d’Allah, de l’ardent désir de Le rencontrer et de jouir de Sa compagnie ; 

Un corps incapable d’obéir à Allah -aza wa jal- et de Le servir; 


Un amour qui ne se soucie pas de plaire à l’Être aimé ou d’obéir à Ses ordres ; 

Du temps que l’on n’utilise pas dans l’expiation des fautes passés, ou ne profite pas pour accomplir un acte de bien qui rapproche d’Allah -aza wa jal- ; 

Des pensées qui portent sur des sujets vains ; 

Se mettre au service d’une créature dont le service ne rapproche pas d’Allah et n’apporte aucun intérêt matériel ;

 
Eprouver crainte et espérance envers une créature, alors que tu sais que son âme est entre les mains d’Allah -aza wa jal-, qu’elle est prisonnière de Sa Poigne, et qu’elle n’est maîtresse ni de sa mort, ni de sa vie, ni de sa propre résurrection. 

Corrompre son cœur et gaspiller son temps sont les pires formes de dilapidation. Elles en sont aussi le fondement. La corruption du cœur vient de la préférence que l’on accorde à ce bas monde par rapport à l’au-delà. Le gaspillage du temps quant à lui est dû à la conviction que l’on vivra longtemps. Tout le mal se résume donc au fait de suivre ses passions et au fait de croire que la vie sera longue. Et tout le bien se résume donc à suivre le droit chemin et à se préparer pour la rencontre d’Allah -aza wa jal-. Et c’est d’Allah que nous implorons l’aide. 

Il est étonnant de voir que lorsque l’homme éprouve quelque besoin matériel, il dirige tous ses espoirs et oriente toutes ses demandes à ce sujet vers Allah -aza wa jal-. Alors que dans le même temps, il omet de demander à Allah d’accorder la vie à son cœur en le sauvant de la mort que causent l’ignorance et le détournement, et en le guérissant de la maladie des désirs et des ambiguïtés. Hélas, lorsque son cœur périt, l’homme n’éprouve plus de répulsion à désobéir à Allah

[Source : « Les Méditations », Ibn Al Qayyim,

Rédigé par oumaazedine

Publié dans #fatawas de nos eminents savants

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