invocations et versets du coran qui facilite l'accouchement
Publié le 31 Juillet 2011
SHeikh Ibn ’Uthaymîn & Ibn Qayyîm al-Djawziyyah
dimanche 15 août 2004, par
Est-ce que la lecture de la sourate « al-Zalzalah » pendant l’accouchement facilite l’accouchement ? Y’a t-il des invocations et formules de rappel légiférées à dire pendant l’accouchement afin de le faciliter ? Et est-ce que les invocations pendant l’accouchement sont exaucées ?
Ecrire la sourate « al-Zalzalah » dans un récipient contenant du safran, tout comme écrire les versets indiquant qu’Allah connaît le contenu de l’utérus, telle que la parole d’Allâh -Subhânahu wa Ta’âla :
et :
[Ecrire cela] a été exercé de sorte que l’on déverse de l’eau dans un récipient puis on y met du safran et on remue le tout jusqu’à ce qu’il soit teinté de safran, puis [la femme qui accouche] en boit et en passe sur le ventre. Il est possible encore de réciter ces versets sur de l’eau puis [la femme] en boit et en passe sur le ventre. Ou on peut encore réciter directement ces versets sur la femme qui éprouve les douleurs de l’accouchement. Tout cela est utile - avec la permission d’Allâh. Quant à la question de l’invocation...l’invocation pour la femme qui éprouve ces douleurs d’accouchement - [Ces invocations] méritent bien d’être exaucées pour la nécessité que cela représente. Certes Allah - Subhânahu wa Ta’âla - a dit :
Beaucoup de fois le Seigneur -’Azza wa Djal- exauce l’invocation d’une personne affligée et certes Allâh -Subhânahu wa Ta’âla - dissipe cela pour elle. Wa Allâhu A’lâm. Al-Khallâl a dit : Il m’a été rapporté de Abdallâh Ibn Ahmad qui a dit : J’ai vu mon père écrire pour la femme qui accouche avec difficulté sur un gobelet blanc ou une chose propre, en n’y inscrivant cette tradition de Ibn ’Abbâs (radhiallâhu ’anhu) qui a dit :
Al-Khallâl a dit : Il nous a été raconté d’après Abû Bakr al-Maroûzî, qu’un homme vint à Abî ’Abdallâh et lui dit : « O Abâ ’Abdallâh ! Écrivez [un remède] pour une femme qui accouche douloureusement depuis deux jours ? » Il dit : « Dites-lui d’apporter un large gobelet et du safran [Za’farân]. Je le vis alors écrire pour plusieurs personnes. » Il est rapporté de ’Ikrama selon Ibn ’Abbâs qui a dit : ’Issa (sallallahu ’alayhi wa sallam) passa près d’une vache qui donnait naissance douloureusement. Elle [la vache] dit : « O Verbe d’Allâh [Yâ Kallimat Allâh] ! Invoque Allâh pour moi afin qu’Il me délivre de ce tourment. » Il répondit : « O Créateur des âmes parmi les âmes, O Libérateur des âmes parmi les âmes, O Expulseur des âmes parmi les âmes, délivrez-là ! » Il dit [le rapporteur du récit] : « Elle [la vache] se mit à projeter son veau et à le renifler. » Il ajouta : « Si une femme accouche douloureusement écrivez-lui [un remède]. » L’écriture pour elle, de tout ce qui a été précité, est utile comme exorcisme. Et certains groupes parmi les anciens ont permis d’écrire certaines parties du Qor’ân et de les boire. Et cela fait partie des moyens de guérison qu’Allâh a assurés [là-dessus].
Un autre écrit sur le sujet est : D’écrire dans un récipient propre cela :
La femme enceinte devra le boire et en étaler sur son ventre.